domingo, 11 de diciembre de 2011


Fue una traducción precipitada para mi amigo Fernando Lara; me llama "Bizarre" pero me quiere porque me gana al padel, como todo el mundo. Teresa y Yamal nos apoyaban pero no querían entrar en mis explicaciones. Era en la Muralla Real, y un par de días fui feliz.

Tengo que corregirla.  Antoine no deja que lo traduzca.

 

 

Lettre à un Otage

 

II


Je me disais donc : « Lessentiel[1] est que demeure quelque part ce dont on a vécu. Et les coutumes. Et la fête de famille. Et la maison des souvenirs. L’essentiel est de vivre pour le retour... » Et je me sentais menacé dans ma substance même par la fragilité des pôles lointains dont je dépendais. Je risquais de connaître un désert véritable, et commençai de comprendre un mystère qui m’avait longtemps intrigué.

J’ai vécu trois années dans le Sahara. J’ai rêvé, moi aussi, après tant d’autres, sur sa magie. Quiconque a connu la vie saharienne, où tout, en apparence, n’est que solitude et dénuement[2], pleure cependant ces années-là comme les plus belles qu’il ait vécues. Les mots « nostalgie du sable, nostalgie de la solitude, nostalgie de l’espace » ne sont que formules littéraires, et n’expliquent rien. Or voici que, pour la première fois, à bord d’un paquebot grouillant[3] de passagers entassés les uns sur les autres, il me semblait comprendre le désert.


Yo me decía entonces:  “lo esencial reside en algún lugar en el cuál se ha vivido. En las costumbres. En la fiesta familiar. En la casa de los recuerdos. Lo esencial es vivir para el regreso...” Y yo me sentía amenazado en mis entrañas por la fragilidad de los polos lejanos de los cuáles dependía. Corría el peligro de conocer el verdadero desierto, y empezaba a comprender un misterio que me había intrigado durante mucho tiempo.


He vivido durante tres años en el Sahara. He soñado como tantos otros con su magia. Cualquiera que haya conocido la vida en el Sahara, donde todo es, en apariencia, soledad y pobreza, añora, sin embargo, esos años como los más hermosos de su vida. Las palabras “nostalgia de la arena, de la soledad, del espacio” no son más que fórmulas literarias que no explican nada. Pues aquí, por primera vez, en un barco atestado de pasajeros apretados los unos contra los otros, me parecía entender el significado del desierto.
 




















Certes, le Sahara n’offre, à perte de vue, qu’un sable uniforme, ou plus exactement, car les dunes y sont rares, une grève[4] caillouteuse. On y baigne en permanence dans les conditions mêmes de l’ennui. Et cependant d’invisibles divinités lui bâtissent un réseau de directions, de pentes et de signes, une musculature secrète et vivante. Il n’est plus d’uniformité. Tout s’oriente. Un silence même n’y ressemble pas à l’autre silence.

Il est un silence de la paix quand les tribus sont conciliées, quand le soir ramène sa fraîcheur et qu’il semble que l’on fasse halte, voiles repliées, dans un port tranquille. Il est un silence de midi quand le soleil suspend les pensées et les mouvements. Il est un faux silence, quand le vent du Nord a fléchi[5] et que l’apparition d’insectes, arrachés comme du pollen aux oasis de l’intérieur, annonce la tempête d’Est porteuse de sable. Il est un silence de complot, quand on connaît, d’une tribu lointaine, qu’elle fermente. Il est un silence de mystère, quand se nouent entre les Arabes leurs indéchiffrables conciliabules. Il est un silence tendu quand le messager tarde à revenir. Un silence aigu quand, la nuit, on retient son souffle pour entendre. Un silence mélancolique, si l’on se souvient de qui l’on aime.



Ciertamente, el Sahara no ofrece, hasta donde se pierde la vista, más que arena uniforme, o más bien, ya que las dunas son raras, unos lechos pedregosos. Allí nos sumergimos permanentemente en las propias condiciones de la rutina. Sin embargo divinidades invisibles construyen una encrucijada de caminos, pendientes y señales, una articulación secreta y vívida. Entonces ya no hay uniformidad. Todo encuentra su norte. El propio silencio se diferencia de otro silencio.

Hay un silencio de paz cuando las tribus están tranquilas, cuando la noche lleva su frescura, cuando parece que se descansa con las velas plegadas en un puerto apacible. Hay un silencio del mediodía cuando el sol hace que los pensamientos y el movimiento se aletarguen. Hay un silencio engañoso, cuando el viento del norte decae y la presencia de insectos arrastrados como si fueran polen de los oasis del interior, anuncian la tormenta del Este cargada de arena. Hay un silencio cómplice, cuando se sabe de una tribu lejana que está inquieta. Hay un silencio de misterio cuanto se entrelazan entre los árabes sus indescifrables conciliábulos. Un silencio tenso cuando el mensajero tarda. Un silencio agudo, durante la noche, cuando se contiene la respiración para escuchar. Un silencio melancólico cuando se recuerda a la persona que se ama. 

















Tout se polarise. Chaque étoile fixe une direction véritable. Elles sont toutes étoiles des Mages. Elles servent toutes leur propre dieu. Celle-ci désigne la direction d’un puits lointain, dur à gagner. Et l’étendue qui vous sépare de ce puits pèse comme un rempart. Celle-là désigne la direction d’un puits tari[6]. Et l’étoile elle-même paraît sèche. Et l’étendue qui vous sépare du puits tari n’a point de pente. Telle autre étoile sert de guide vers une oasis inconnue que les nomades vous ont chantée, mais que la dissidence vous interdit. Et le sable qui vous sépare de l’oasis est pelouse[7] de contes de fées. Telle autre encore désigne la direction d’une ville blanche du Sud, savoureuse, semble-t-il, comme un fruit où planter les dents. Telle, de la mer.

Enfin des pôles presque irréels aimantent de très loin ce désert : une maison d’enfance, qui demeure vivante dans le souvenir. Un ami dont on ne sait rien, sinon qu’il est.

Ainsi vous sentez-vous tendu et vivifié par le champ des forces qui tirent sur vous ou vous repoussent, vous sollicitent ou vous résistent. Vous voici bien fondé, bien déterminé, bien installé au centre de directions cardinales.

Et comme le désert n’offre aucune richesse tangible, comme il n’est rien à voir ni à entendre dans le désert, on est bien contraint de reconnaître, puisque la vie intérieure loin de s’y endormir s’y fortifie, que l’homme est animé d’abord par des sollicitations invisibles. L’homme est gouverné par l’Esprit. Je vaux, dans le désert, ce que valent mes divinités.

Ainsi, si je me sentais riche, à bord de mon paquebot triste, de directions encore fertiles, si j’habitais une planète encore vivante, c’était grâce à quelques amis perdus en arrière de moi dans la nuit de France, et qui commençaient de m’être essentiels.

Todo se orienta. Cada estrella señala una verdadera dirección. Todas se convierten en la Estrella de los Magos. Cada una de ellas adora a su propio dios. Esta señala el camino de un pozo lejano, de difícil acceso. Y la distancia que os separa de ese pozo es tan grande como una muralla. Aquella señala la dirección de un pozo agotado. Y la propia estrella parece seca. Y la extensión que os separa del pozo sin agua no tiene pendiente alguna. Otra estrella sirve de guía hacia el oasis desconocido que los nómadas os han cantado, pero que la disidencia os prohíbe. Y la arena que os separa del oasis es el césped de un cuento de hadas. Alguna otra aún señala la dirección de una ciudad blanca en el sur, llena de sabor, parece ser, como un fruto al morderlo. Otra, la del mar.

En fin, unos polos casi irreales imantan este desierto desde la lejanía: la casa de la infancia, que sigue en pie en el recuerdo. Un amigo de quien no se sabe otra cosa excepto que es un amigo. 

Así te sientes con energía y vivificado por el campo de fuerzas que te atraen o te rechazan, te solicitan o se te resisten. Y aquí estás, bien asentado, determinado y fundamentado en el centro de las direcciones cardinales.

Y como el desierto no ofrece ninguna riqueza tangible, como no hay nada que ver ni escuchar en el desierto, se ve uno obligado a reconocer, ya que la vida interior lejos de languidecer se fortifica, que el hombre se siente alentado, en un primer momento, por impulsos invisibles. El hombre se rige por el Espíritu. En el desierto valgo lo que valen mis dioses.

Por eso si me sentía rico, a bordo de mi triste crucero, en direcciones todavía fértiles, si me sentía en un planeta aún lleno de vida, era gracias a algunos amigos que había dejado atrás en la noche de Francia, y que comenzaban a ser esenciales para mí.




La France, décidément, n’était pour moi ni une déesse abstraite, ni un concept d’historien, mais bien une chair dont je dépendais, un réseau de liens qui me régissait, un ensemble de pôles qui fondait les pentes de mon cœur. J’éprouvais le besoin de sentir plus solides et plus durables que moi-même ceux dont j’avais besoin pour m’orienter. Pour connaître où revenir. Pour exister. En eux mon pays logeait tout entier et vivait par eux en moi-même. Pour qui navigue en mer un continent se résume ainsi dans le simple éclat de quelques phares. Un phare ne mesure point l’éloignement. Sa lumière est présente dans les yeux, tout simplement. Et toutes les merveilles du continent logent dans l’étoile.

Et voici qu’aujourd’hui où la France, à la suite de l’occupation totale, est entrée en bloc dans le silence avec sa cargaison[8], comme un navire tous feux éteints dont on ignore s’il survit ou non aux périls de mer, le sort de chacun de ceux que j’aime me tourmente plus gravement qu’une maladie installée en moi. Je me découvre menacé dans mon essence par leur fragilité.

Celui qui, cette nuit-ci, hante ma mémoire est âgé de cinquante ans. Il est malade. Et il est juif. Comment survivrait-il à la terreur allemande? Pour imaginer qu’il respire encore j’ai besoin de le croire ignoré de l’envahisseur, abrité en secret par le beau rempart de silence des paysans de son village. Alors seulement je crois qu’il vit encore. Alors seulement, déambulant au loin dans l’empire de son amitié, lequel n’a point de frontières, il m’est permis de me sentir non émigrant, mais voyageur. Car le désert n’est pas là où l’on croit. Le Sahara est plus vivant qu’une capitale et la ville la plus grouillante se vide si les pôles essentiels de la vie sont désaimantés.



Francia no era decididamente para mí una diosa abstracta ni un concepto histórico, sino un asidero al cuál me aferraba, una red de lazos que me regía, un conjunto de polos que fundamentaba las inclinaciones de mi corazón. Yo experimentaba la necesidad de sentir más sólidos y perdurables que a mí mismo a aquellos a quienes necesitaba para orientarme. Para saber donde volver. Para existir. Todo mi país residía en ellos y por ellos vivía en mí mismo. Para quién otea un continente mientras navega, éste llega a ser sólo el resplandor de algunos faros. Un faro apenas mide la distancia. Simplemente su luz se mantiene en los ojos. Y todas las maravillas del continente residen en esa estrella.

He aquí, en este momento, que Francia, como consecuencia de la ocupación total, se ha paralizado en el silencio con todo su cargamento, como un navío con las lámparas apagadas del que no se sabe si resiste o no a los peligros de los mares,  que la suerte de cada uno de aquellos a los que amo me atormenta más aún que una enfermedad que hubiera contraído. A consecuencia de su fragilidad me doy cuenta de que estoy amenazado en mi esencia.

Aquél que esta noche está presente en mi memoria tiene cincuenta años. Está enfermo. Es judío. ¿Cómo va a sobrevivir al terror alemán? Para imaginar que respira aún necesito creer que el invasor ignora su existencia, protegido en secreto por las bellas murallas de silencio de los habitantes de su pueblo. Solamente entonces creo que sigue vivo. Solo entonces, al deambular a lo lejos en el imperio de su amistad, la cual no tiene fronteras, se me permite no sentirme un emigrante, sino un viajero. Pues el desierto no está allí donde se piensa. El Sahara tiene más vida que una capital y la ciudad más rebosante se vacía si los polos esenciales de la vida se descargan.








[1] L’Essentiel : Emploi substantivé . Ce qu'il y a de plus important (en tous domaines). Aux marguerites tu as donné un nom de femme ou bien aux femmes tu as donné un nom de fleur c'est pareil. L'essentiel c'était que ce soit joli que ça fasse plaisir…Prévert, Paroles, 1946, p. 77. Pour l'essentiel. La vie n'est que prodiges, du moins pour l'essentiel (Chardonne, Bonh. Barbezieux, 1938, p. 15).L'essentiel de quelque chose. La substance. Condenser, contenir, résumer l'essentiel de qqc.Ce qui est indispensable, nécessaire à : 5. ... il semble bien que, jusqu'à ce jour, une faible partie seulement des importantes ressources qu'offrent les prairies, pâturages et herbages, qui devraient constituer l'essentiel de la ration des animaux de ferme, a été exploitée. Quelques aspects de l'équipement agricole en France, 1951, p. 13
[2] Dénuement: .− État de ce qui est dénué. 1. État de (ce) qui est dépouillé des biens matériels, des choses nécessaires ou considérées comme nécessaires à la vie. (Quasi)synonyme ; privation extrême, grande misère; (quasi-)antonyme ; abondance, profusion, richesse. a) [En parlant d'une pers.] Les sites où ils [des misérables hères des villes] vivent et qui sont forcément appropriés à leurs dénûments et à leurs besoins (Huysmans, Art mod., 1883, p. 269). La pauvreté d'abord, puis le dénuement, puis la misère (Arnoux, Roi, 1956, p. 66) : 1. ... ma mère (...) est dans le plus affreux dénuement, ainsi que moi qui ai encore pour cent cinquante mille francs de dettes et qui travaille nuit et jour pour les payer.
Balzac, Correspondance., 1841, p. 287. b)
P. ext. [En parlant d'une chose concrète, en genre d'une habitation, d'une pièce] État misérable. Le dénûment absolu des deux chambres de cette mansarde, où il n'existait qu'une méchante table, le lit de sangle et deux chaises (Balzac, Cous. Bette, 1846, p. 60). Elle m'entretient bien avec une certaine insistance de difficultés d'argent qu'elle éprouve, (...) en manière d'excuse et pour expliquer l'assez grand dénuement de sa mise (Breton, Nadja, 1928, p. 59).  Manque. Besoin. Pauvreté. Être dans le plus complet dénuement. Indigence.
[3] Grouiller: 1) Qqn/qqc. grouille. Bouger, remuer. Il n'est pas mort, dit le vieux moine, je le vois qui grouille (Mérimée, Mosaïque, Vision Charles XI, 1833, p. 217). Usuel, emploi pronom. Se remuer. P. ext., pop. Se dépêcher. Synonyme : se dégrouiller. Enfile-moi cet uniforme (...), grouille-toi (...), magne-toi le pot, le popotin si tu préfères (Queneau, Pierrot, 1942, p. 79). 2) Qqn/qqc. grouille (dans qqc.). [Le suj. désigne un animé au plur. ou un coll.] Vivre en grand nombre et s'agiter en tous sens. Synonyme : fourmiller : Je ne sache pas que dans aucun roman on ait fait vivre ni remué de pareilles masses. Cela tantôt grouille et fourmille, tantôt est emporté d'un mouvement vertigineux par une poussée d'instincts aveugles. Lemaitre, Contemp., 1885, p. 271.
[4] Grève : Terrain plat et uni, généralement constitué de sable et de graviers, sis au bord d'un cours d'eau ou de la mer. Sauter, se briser, s'échouer, s'étaler sur la grève; amener, tirer, abandonner (qqc.) sur la grève; longer, galoper le long de la grève. Le ruisseau s'étalait sur une longue grève plate, d'où émergeaient par places de gros galets noirs (Moselly, Terres lorr., 1907, p. 230). Une épave abandonnée par les flots sur la grève (Queneau, Pierrot, 1942, p. 24). La mer qui bat les grèves de Rimini en s'y brisant répète le nom de Malatesta (Montherl., Malatesta, 1946, II, 4, p. 468) : Ils voulurent revoir la plage; ils redescendirent la valleuse; ils s'assirent devant la mer. Les flots d'une récente tempête avaient amené sur la grève des coquilles des profondeurs, des épaves et des lambeaux d'algue arrachés; les vagues encore gonflées étourdissaient par une clameur continue. (André Gide, Tentative amour, 1893, p. 78) [Avec un compl. prép. exprimant la nature] La rivière était bordée par des grèves de sable (Flaubert., Éduc. sent., t. 1, 1869, p. 4). La mer abandonne dans sa retombée une grève de galets et de détritus (Malraux, Espoir, 1937, p. 797). P. ext. Synonyme ; de rivage. M. de Chateaubriand, gentilhomme breton, né sur les grèves de l'océan (Lamart., Confid., 1851, p. 284). Il atteignit la grève Des mers dans le pays qui fut depuis Assur (Hugo, Légende, t. 1, 1859, p. 48).
[5] Fléchir:  Usuel. [L'obj. désigne le corps ou une partie du corps] Plier, incliner en faisant jouer les muscles. Fléchir le buste en avant. Anton. tendre. M. Nègre affolé, les reins fléchis sous le fardeau de sa responsabilité pesante (Courteline, Ronds-de-cuir, 1893, 6e tabl., I, p. 216). Des cygnes fléchissent le cou par-dessus les bords des ruisselets où ils glissent (Alain-Fournier, Corresp. [avec Rivière], 1908, p. 49) P. anal. Anton. s'affermir. 1. Perdre sa force, son énergie, sa fermeté. Omer sentit fléchir ses jambes à la vue d'un si terrible désespoir (Adam, Enf. Aust., 1902, p. 510). De nouveau, la voix parut fléchir, mais il se raidit (Martin du G., Thib., Consult., 1928, p. 1101). Synonymes : Plier, céder, reculer.
[6] Tari-e: Qui est mis à sec. Une citerne tarie. Tous ses fleuves étaient ou taris ou troublés, Tristan M. de Chrispe, I, 3. Fig. Il avoue que les oracles étaient taris dans la Béotie qui en avait été une source très féconde, Fontenelle ; Orac. II, 1. Le sang des Antonins sur la terre est tari, Voltaire ; ÉP. 46. Le mal n'était pas dans l'âme ; quand il est là, rien n'est possible, la source de tout est tarie, Anne Staël-Holstein ; Corinne, XVIII, 5.
[7] Pelouse : Terrain couvert de gazon servant généralement à agrémenter un parc, un jardin public ou privé. Une allée de gravier conduisait vers une maison blanche; devant, il y avait une pelouse qui descendait en pente douce vers un étang (Beauvoir, Mandarins, 1954, p.516).
[8] Cargaison: Ensemble des marchandises chargées à bord d'un navire de commerce. Une riche cargaison . Par extension familiale. [En parlant d'objets entassés ou, par comparaison, de personnes] Une grande quantité.  P. métaphorique. :  2. Le bonheur est un usurier qui, pour un quart d'heure de joie qu'il vous prête, vous fait payer toute une cargaison d’infortunes. Flaubert, Correspondance, 1846, p.388. Synonymes ; Charge, chargement


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